La tabletterie, art qui embrasse une foule de petits ouvrages, connaît aux XVIIIe et XIXe siècles un âge d’or, particulièrement sous le Premier Empire, notamment grâce à la vogue des nécessaires de voyage. Abritant les ustensiles ‘‘nécessaires’’ (d’où son nom) à la toilette, au travail, à la lecture, à la collation ou à toute autre activité du voyage qui, avant l’apparition du chemin de fer, durait souvent plusieurs semaines, voire des mois, un nécessaire de voyage est généalement le fruit d’une commande spéciale. Le représentant le plus célèbre de cet artisanat fut Martin Guillaume Biennais, fournisseur officiel de Napoléon.