Cette année, entre consternation et enthousiasme, le monde de l’art a vu émerger avec force un segment de marché numérique, celui des NFTs. Une stupéfaction d’autant plus grande pour la vieille garde, passablement dépassée, que tous les acteurs traditionnels, Christie’s et Sotheby’s en tête, en passant par Art Basel, et plus récemment le British Museum de Londres ou encore le musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, se sont engouffrés dans la brèche, à la faveur des résultats d’enchères mirobolants engendrés par cette nouvelle technologie. Que faut-il penser de cet engouement inédit ? Tentative de décryptage.