Proximus Art Collection

La Proximus Art Collection se sépare de 200 œuvres

En ce mois de septembre, 70 œuvres de la collection d’entreprise de Proximus seront mises aux enchères par Christie’s. En amont, 130 œuvres ont été proposées, à des conditions préférentielles, aux employés. Rencontre avec Stefaan De Clerck, président du Conseil d’Administration de Proximus et de la Proximus Art Collection.

TEXTE: Gwennaëlle Gribaumont

En ce mois de septembre, 70 œuvres de la collection d’entreprise de Proximus seront mises aux enchères par Christie’s. En amont, 130 œuvres ont été proposées, à des conditions préférentielles, aux employés. Rencontre avec Stefaan De Clerck, président du Conseil d’Administration de Proximus et de la Proximus Art Collection.

Dépassant largement la simple volonté d’habiller les murs d’une société, les collections d’entreprises sont aujourd’hui observées comme un formidable outil de communication. Elles permettent de renforcer l’identité d’une entreprise en reflétant visuellement certaines de ses valeurs, notamment une sensibilité artistique. Aux yeux du grand public, ces collections s’apparentent à des actes de philanthropie. Pour ne rien gâcher, les œuvres achetées embellissent les espaces de travail, offrant aux employés un cadre inspiré et inspirant. Il est même prouvé que disséminer de l’art dans les bureaux augmente l’épanouissement et la productivité, favorise une atmosphère d’innovation et réduit le stress. C’est donc bien une stratégie gagnante dont les bénéfices se situent autant en interne qu’en externe, en raison de l’image véhiculée, toujours améliorée. Soulignons d’autre part que le concept ne date pas d’hier, puisqu’il ancre ses profondes racines à l’époque de la Renaissance, la première collection d’entreprise remontant à 1472, lorsque la famille Monte dei Paschi commença à collectionner pour sa banque, à Sienne. En Belgique, les collections d’entreprise sont très nombreuses (ING, Belfius, Delen, …). Parmi les plus importantes figure la Proximus Art Collection, fondée en 1996. Annuellement, elle bénéficie d’une enveloppe de 250.000 euros versée par la maison-mère, permettant d’en assurer la gestion (assurance, transport, restauration, …) et l’acquisition de nouvelles pièces. La collection comptait quelque 600 œuvres avant que Stefaan De Clerck annonce, en avril dernier, vouloir se séparer de 200 d’entre elles : « La collection était directement exposée dans nos différents bâtiments, actuellement en pleine rénovation et que nous réintégrerons début 2027.