Une mante religieuse en bronze dotée de seins, une chauve-souris aux ailes effilochées, des couples, des guerriers et cette imposante femme nue intitulée "L’Ouragane" ou ‘‘femme ouragan’’ devenue son surnom. Au fil de sa vie, la sculptrice
française Germaine Richier fut l’une des rares femmes à jouir d’une renommée internationale, même si sa mort sembla la vouer à un oubli définitif. Il n’en fut heureusement rien. Ces quinze dernières années, sa contribution à l’histoire de l’art a été de plus en plus reconnue. Le Centre Pompidou lui consacre une grande rétrospective.