Il y a quelques mois, en accord avec le Comité Jean-Michel Frank, Laurence Benaïm consacrait un ouvrage à ce génie tourmenté des formes et de la matière. Aujourd’hui adulé par le marché, après une spectaculaire éclipse de plus de trois décennies, l’œuvre de ce créateur hors pair est notamment défendu par la spécialiste parisienne de l’Art déco, Cheska Vallois, qui en présente cet automne plusieurs pièces de mobilier inédites. L’occasion de se replonger dans la carrière de ce « chantre de l’élégance invisible », pour paraphraser Jean Cocteau.