Le problème du faux a toujours existé sur le marché de l’art. Toutefois, des organes d’investigation tels que l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) et Interpol, ou encore l’UNESCO, estiment que celui-ci le gangrène aujourd’hui dans des proportions inédites. Auteur d’une enquête de longue haleine, compilée dans un ouvrage passionnant paru au début du printemps, le journaliste Vincent Noce revient pour nous sur les tenants et aboutissants de ce qu’il considère comme « le plus grand mystère du monde de l’art » : l’Affaire Ruffini.