Van Rysselberghe : la lumière recomposée

Van Rysselberghe : la lumière recomposée

 

Peut-on peindre le bonheur, cette vibration indéfinissable du moment qui procure un sentiment apaisant de contentement ? Théo Van Rysselberghe (1862-1926) est un de ceux qui s’y sont appliqué. Quand il ne peignait pas de paisibles marines, les jeux d’enfant, les promenades sur la plage ou les goûters au jardin l’inspiraient. Le peintre belge est, avec George Seurat et Paul Signac, un des plus illustres représentants du courant néo-impressionniste, qu’on appelle aussi pointillisme ou divisionnisme. Si les peintures divisionnistes de l’artiste atteignent des prix records sur le marché, le reste de son œuvre est encore très abordable.